L’histoire de la commune

Histoire de Saint Vincent Sterlanges

Saint Vincent Sterlanges est une petite commune du bas-bocage vendéen. Sa superficie totalise 450 hectares pour une population fluctuant entre 750 et 800 habitants.

A la croisée des chemins, la commune se situe idéalement entre des pôles économiques importants (Les Herbiers, Montaigu, La Roche sur Yon, Chantonnay, Bournezeau).

Saint Vincent Sterlanges est marqué par l’histoire des guerres de Vendée. Elle a été entièrement détruite par les colonnes infernales en 1794. Selon la légende, une seule maison de la commune en réchappa.

En 1845, l’église fut reconstruite et l’Abbé Menoust qui en fut l’un des instigateurs, fit don à la paroisse de plusieurs objets liturgiques. Ce mobilier visible dans l’église est aujourd’hui pour partie classé aux monuments historiques et constitue le « Trésor » de l’église.

Au 19ème siècle, plusieurs demeures ont été construites et constituent aujourd’hui un patrimoine bâti remarquable. Ainsi, la Fontaine de Sterlanges a vu le jour sur le site de la légende des 3 anges.

Au 20éme siècle, l’économie locale a essentiellement tourné autour des Fours à Chaux jusque dans les années 60. Certains bâtiments qui retracent cette histoire sont encore visibles actuellement.

0
Habitants en 2023
dans la commune
0 ha
Superficie
de Saint Vincent Sterlanges

Quelques dates historiques

Ces quelques dates ou faits ont marqué l'histoire de la commune et du territoire en général.

1793

La bataille de Gravereau

Le Général Macé qui commandait les troupes républicaines se dirige vers le camps des 4 chemins de l'Oie. Venant de Chantonnay et enhardi par ses succès, il s'empare du bourg de Saint Vincent et rétablit le pont de Gravereau détruit par les Vendéens. L'armée républicaine, trompée par le chant des troupes royalistes, pense que les renforts nantais sont arrivés et cesse le feu. La Marseillaise des Vendéens les induits en erreur : "Aux armes Poitevins ; Formez vos bataillons ! Marchons, Marchons Le sang des bleus, rougira nos seillons" C'est la déroute, les républicains fuient vers La Rochelle, laissant 500 hommes et tous leurs canons. Le général Macé fut destitué, condamné à mort et guillotiné le 28 janvier 1794.

8 août 1843

Bénédiction de l'église

Lors de la restauration de la façade de l'église en 1984, les ouvriers ont découvert une petite cavité sur laquelle est posée une petite bouteille noire dite "fillette". Elle avait été placée dans le mur, derrière une pierre gravée et scellée le jour de la bénédiction de l'église le 8 août 1843. Un document a été retrouvé dans la bouteille qui immortalise cette journée.

1879

Découverte d'un tombeau

Lors de travaux au lieu dit Les Tonnelles, les ouvriers ont mis à jour un fossé formant une enceinte. Gabriel de Fontaine a examiné les lieux et a écrit en 1879 "si nous rapprochons ces dimensions, qui sont à peu près celles que le génie fait encore exécuter aux armées en campagne, de l'existence des fourneaux dont les feux violents ont calciné le sol par leur continuité, ne pourrions nous pas en induire que nous sommes réellement en présence d'une enceinte militaire ?" Par la suite, ils ont découvert un tombeau remontant à la plus haute antiquité. Les bras du squelette portaient des bracelets de bronze, de facture grossière et primitive.

17 février 1882

La maison du crime

Située à la sortie du bourg, la propriété du Chapeau Rouge fut longtemps appelée la "Maison du crime" en raison d'un assassinat qui s'y déroula à la fin du XIXéme siècle. La longue façade domine un vaste sous-sol et c'est à ce niveau que se trouve la pièce ou eut lieu le crime. Pierre Jules Barbier n’avait pas vraiment bonne réputation dans la commune. On le considérait comme un ouvrier agricole pas très courageux, trop revendiquant, assez vite querelleur, souvent ivrogne et toujours endetté. Dans ces conditions, il avait peu de chances d’obtenir un des emplois les mieux rémunérés dans l’agriculture locale. Monsieur Durand, qui payait plutôt moins cher que les autres (2 Francs par jour), l’avait recruté par défaut et seulement comme employé à la journée. Barbier s’était peu à peu forgé une véritable haine pour cet employeur qui l’avait pourtant tiré du chômage. Il en était même arrivé jusqu’à le considérer comme l’unique responsable de sa situation précaire ; et il ne s’en cachait nullement. Le vendredi 17 février 1882 vers 6h½ du soir il assassine sauvagement Monsieur Durand et sa fille.. Il sera guillotiné le 22 septembre 1882 et ce sera la dernière exécution capitale en Vendée.

Archives de la Vendée

Pour en savoir plus sur  le Tombeau des Tonnelles

La chouette de Vendée

Pour en savoir plus sur la "Maison du crime"

Logos gouvernement